Vietnam

19-11-15 Jour#127 - En route vers le Cambodge, Quy Nhon > Pleiku > Le Thanh
Levés à la fraîche. Toute la ville est déjà en effervescence. Les écoliers partent en cours, les tables de restaurants sont remplies de locaux devant leur soupe. Le bus de 06h30 nous permettra d'atteindre Pleiku, dernière étape avant la frontière. Comme d'habitude, nous partons presque à vide de la gare pour fureter dans les rues et rabattre les locaux qui veulent aller dans notre direction. 1h plus tard, le bus sors enfin de la ville, garni de passagers et leurs cartons! Le contrôleur veut nous facturer le billet 20% de plus, mais j'ai photographié le prix du billet au guichet, heureusement... Le paysage change à mesure que l'on s'éloigne dans les terres, la végétation devient plus dense, les grains de café sèchent devant les maisons. A Pleiku, nous sommes largués sur la route principale, pas simple... Après 20mn de rond, de question, de moto taxi pour faire 200m, de réunion de rues avec 5 personnes maîtrisant chacun deux mots d'anglais, nous comprenons que le bus va passer devant ce café, et qu'il nous faut l'attendre... Deux heures!
Sans autre choix, nous commandons donc leur café glacé, pas mauvais d'ailleurs, pour patienter. Le bus vient finalement à 13h, l'heure dite, et le chargement des trucs commence... Des bidons vides, des fruits, des pots qui fuient d'un liquide bizarre, des sacs de sables, et même une petite moissonneuse en pièce détachée dans la soute! Seuls occidentaux du trajet, nous voilà parti pour la frontière. Bien sûr le contrôleur essaie de nous facturer le double du prix, c'est un sport national...
Arrivés à la frontière, tout le monde descend au milieu d'une zone pleine de végétation tropicale. Le dernier sourire vietnamien du douanier est accompagné d'un au revoir, gratuit et sans arrière pensée, l'un des rares du pays...

Retrouvez la suite du trajet dans le carnet de route Cambodge.

18-11-15 Jour#126 - Hoi An vers le Cambodge par Quy Nhon
Avant de partir, nous postons nos souvenirs Vietnamien qui mettrons 3 mois à rallier la France selon la postière! Est-ce donc acheminé par jonque?
C'est l'heure de partir pour le Cambodge. Notre hôtel nous proposait d'aller â Pnomh Phen par le poste frontière sud de Chau Doc, contre 24h de sleeping bus. Avec nos précédentes expériences c'est hors de question! Nous nous débrouillons donc pour trouver le chemin, plus direct depuis Hoi An, vers le poste frontière de Le Thanh, afin de rentrer par le nord du Cambodge. Cela implique 3 bus, mais c'est toujours mieux qu'un seul sleeping bus!
A 11h30 le minivan nous récupère donc pour rallier Quy Nhon à 6h de route de là. La route droite et ennuyeuse longe interminablement les maisons qui la bordent. Les locaux vivent là, dans le tumulte des camions qui leur apportent poussière, mais aussi un peu de travail quand il faut changer une roue ou nourrir le chauffeur. A la nuit tombée, nous arrivons dans la ville sans charme particulier où un hôtel de route nous attend à deux pas de la gare routière.

17-11-15 Jour#125 - Journée baignade dans le golfe du Tonkin
Le bain de pieds de la veille nous a donné envie d'en savoir plus. Nous passons donc l'après midi sur la grande plage vide au nord est de la ville. Arrivés à An Bang par la route rectiligne, nous laissons tous les restaurants qui vous crient dessus pour vous rabattre chez eux pour prendre à droite et descendre 1km, là où le calme règne. Là, sans autre compagnie que l'île de Lao Cham qui vous fait face, les fruits exotiques nous rafraîchissent entre deux bains.

16-11-15 Jour#124 - Visite des environs de Hoi An, montagne de marbre
Toujours sous un temps splendide, nous chevauchons un scooter, ce qui nous nous permet d'explorer les environs tout en étant rafraîchi par la vitesse dans cette chaleur torride!
A quelques kilomètres vers Dan Nang, nous atteignons la montagne de marbre. Dans un paysage côtier plat comme la Belgique, quelques monticules s'élèvent ca et là, ronds et trapus comme de gros éléphants de pierre, de marbre précisément !
Dans l'un d'eux, une série de sanctuaires installés au coeur de la roche donne l'occasion d'une belle ascension. Dans la végétation luxuriante, de sombres trous disséminés dans un chaos rocheux conduisent le visiteur dans des grottes naturelles. Si certaines sont étroites, d'autres sont de véritables cathédrales tant leur hauteur donne le vertige. La, dans le tic tac des gouttes qui tombent, dans la pénombre parfumée par l'encens, les bouddhas veillent le lieu silencieusement dans leur immobilité éternelle.
A l'air libre, nous reprenons la route plein nord vers Dan Nang, guidés par une statue géante d'un Bouddha perché une péninsule, visible comme une phare. Le cordon de plage défile, avec une série ininterrompu de chantiers d'hôtels de luxe en cours. La zone s'apprête à devenir La station balnéaire de cette partie d'Asie.
Nous dépassons la ville pour trouver un endroit encore sauvage, la ou les pêcheurs utilisent leur barque ronde comme une coquille de noix pour déposer leur filet à quelques brasses, avant de les remonter à pieds depuis la plage.
Nous gouttons alors au plaisir de fouler la mer du pied, pour la première fois depuis 4 mois! L'iode dans les poumons, la chaleur de l'eau, le massage des grains de sables, quel délice pour les sens!
De retour à Hoi An, nous récupérons nos confections pour nous installer en terrasse au dessus des toits de la ville qui s'anime. Cette nuit, les machines à coudre vont encore tourner à plein régime.

15-11-15 Jour#123 - Balade dans Hoi An
Temps splendide sur la petite ville côtière ce matin. Nous partons à vélo rejoindre le centre ville. Fort célèbre dans tout le pays, la ville est atypique dans le paysage vietnamien. Du passé glorieux de port marchand, elle a conservé une architecture "traditionnelle", de maison basse et profonde dans un damier de ruelle. Et malgré l'ensablement de son port qui a éloigné depuis longtemps les bateaux, elle a gardé son âme marchande, à travers les innombrables tailleurs qui confectionnent vos vêtements sur mesure en une journée. C'est ainsi qu'en découvrant l'atmosphère intéressante de la ville en milieu de journée, on fini naturellement assis devant des échantillons de tissus 2h plus tard! 3 chemises, 1 sac à dos et 1 robe plus tard, la journée touche à sa fin et la ville change de visage...
Aux premières heures sombres, d'inombrables lampions colorés s'allument pour former une constellation de lueurs rouges, oranges, jaunes... Alors là, comme des papillons, des dizaines de cars arrivent et déversent des bataillons d'occidentaux d'âges murs. Les rues s'animent dans toutes les langues devant souvenirs, restaurants et fripes, on se croirait au Touquet ! Sans autres commerces que ceux destinés au tourisme, on s'aperçoit que le centre ville ne s'adresse plus à la population locale, ce qui en retire l'âme originelle Vietnamienne... Dommage.
Nous finissons devant un Bun Thit, plat traditionnel bien savoureux, avec légumes, nouilles, porc grillé et cacahuètes!

Découvrez l'article : Hoi An : faut-il céder à la tentation du sur-mesure?


14-11-15 Jour#122 - Ninh Binh > Hoi An
Nuit affreuse dans le sleeping-bus. Les transports locaux sont si surchargés que des compagnies de bus font leur choux gras des touristes qui souhaitent traverser le pays. Dans un car avec une quarantaine de couchettes, toutes les nationalités s'entassent pour 12h de voyage épique. Ballotté par la route, refroidi par la clim, au pire on somnole, au mieux on rigole ! A 3h du matin, impossible de trouver le sommeil dans les bouffées de cigarette que le chauffeur vous envoie par le carreau ouvert, d'autant plus qu'il reçoit à peu près 3 coups de fil par quart d'heure et qu'il s'arrête toutes les 20mn pour faire des trucs... des gens montent à bord, descendent, on ouvre les soutes, on charge et décharge des cartons dans la cabine, tandis qu'à l'extérieur la vie est autant animé qu'en plein jour à la lueur des ampoules. Dans tout ça certains passagers ronflent, d'autres tentent d'aller dans les toilettes du bus nauséabondes, et certains vomissent... la totale. Devant tant de spectacle nous nous asseyons et nous mangeons comme devant une pièce de théâtre. Le spectacle tourne court à 8h du matin quand le bus nous largue à 4h de route de l'arrivée avec une correspondance dans... 5h ! La fatigue aidant et une petite crise de nerf féminine plus tard, le délai est raccourci à 30mn...
Nous arrivons finalement à Hoi An en milieu d'après midi, sous un beau soleil qui innonde la ville tranquille. Notre hôtel s'avère un peu loin pour s'y rendre à pieds chargés de nos sacs, aussi un moto taxi fera l'affaire. Juste un, avec un sac sur les genoux du chauffeur, et nous deux serrés sur sa selle! Il ne va pas vite et il a raison, le deux roues ne peut presque pas tourner en roulant avec tant de poids!
Le petit hôtel excentré est au bord des rizières, à la lisière de la ville. Nous y prenons un repos bien mérité.

13-11-15 Jour#121 - Visite de la cathédrale de Phat Diem

Levé tranquille sous un ciel bouché. Le temps ne sait pas quelle tournure prendre à cheval sur deux saisons. Nous prenons notre scooter pour piquer 30km vers le sud de Ninh Binh. A 60km/h le fond de l'air est frais et nous constatons que nous avons bien perdu 10 degrés depuis hier !
Faisons halte sur la colline Non Huoc qui domine la ville, dont la vue est malheureusement bouchée par la végétation. Plusieurs vestiges hantent l'endroit, dont deux bunkers construit pendant l'Indochine pour défendre l'accès à une grande plaine rizicole. C'est d'ailleurs ici que De Lattre de Tassigny, fils du célèbre général, sera tué au combat avant ses 25 ans
Filons vers Phat Diem sur une route parfaitement rectiligne et recouverte de véhicule en tout genre, dont des centaines d'écoliers à vélo qui zigzaguent comme autant de bancs de poisson à éviter !
Arrivés sur place, dans une ville sans autre âme que celle d'être sur la route, nous trouvons notre but, la fameuse cathédrale !
Et quelle cathédrale! Immense vaisseau de bois surmonté de 2 toits tels ceux d'une pagode, elle est flanquée d'un portique en pierre de tailles massives finement sculptées. L'intérieur, long et fort sombre car fermé de persiennes amovibles, est ponctué de 3 nefs séparées par des colonnades de tronc d'arbre énorme. Toute l'architecture faite de pièces de bois nue assemblée ne laisse apparaître aucune pierre, aucune ferronnerie, de sorte que l'atmosphère y est extrêmement chaleureuse. Devant l'édifice, un gros campanile de pierre carré et une esplanade d'eau où trône un sauveur sur un petit îlot complète harmonieusement l'ensemble. Nous prenons un café en terrasse pour savourer l'audacieuse idée du père Six à qui l'on doit ce singulier monument.


De retour à Ninh Binh, nous attendons notre bus de nuit pour Hoi An devant une bonne soupe de canard...

12-11-15 Jour#120 - Visite de la région jusqu'à Kenh Ga 

Partons de bonne heure à deux roues faire quelques provisions sur le marché et rouler vers le nord. Le paysage de pain de sucre n'est pas qu'à Tam Coc mais est dispersé sur tous les alentours, séparé par des plaines gorgées d'eau et de riz. Nous roulons alors sur une petite route isolée serpentant au milieu d'un massif.
Les tombeaux et les lieux de culte se succèdent, tantôt au milieu d'un lac, tantôt à l'abri d'une grotte, les paysans cueillent des plantes aquatiques et partent ensuite à bord de leur petite embarcation. Nous sommes seuls dans ce décor d'antan, nous apprécions ce moment aussi rare que précieux. Puis, nous continuons vers Kenh Ga, d'abord en rattrapant une sorte d'autoroute déserte sortie de nulle part, puis en franchissant le fleuve qui sépare la plaine en deux. Sur ces routes, les bords sont habités de manière ininterrompue. Ici la route c'est le commerce, c'est la vie, donc on s'installe de préférence au bord ! Ainsi pas de belle ligne droite champêtre où le regard s'attarde sur le paysage, mais un long corridor de maison où circule tout ce qui a des roues! Vélo, scooter électrique, moto, voitures, à boeuf ou moteur, camion... la vigilance est perpétuelle !
Arrivés à Kenh Ga, petit bourg de pêcheurs vantés par certains comme pittoresque et authentique, nous trouvons un village aux ruelles étroites où les maçons s'affairent à reconstruire les maisons aux standards modernes. En effet, ici nous sommes à côté de la cimenterie, alors on en profite, les maisons, le sol des rues, les bateaux sont en ciment ! Incroyable mais vrai...
Nous repartons nous perdre dans la belle vallée croisée ce matin. Les canards, les lotus, les nénuphars forment de beaux motifs sur le miroir d'eau qui ondule dans le silence. Décidément cet endroit doit rester ainsi, mais pour combien de temps encore...



11-11-15
Jour#119 - Découverte des vallées de Tam Coc
Nuit correcte dans l'hôtel au personnel non anglophone. Nous petit déjeunons sur place une soupe, traditionnelle le matin ici, pour enfourcher un scooter sous le beau temps. A 10km seulement, la ville de Tam Coc est au coeur d'un site grandiose appelé la Baie d'Halong terrestre, afin d'illustrer à tous le paysage de montagnes en pain de sucre que l'on trouve ici au milieu des terres.
De vertes vallées sont accessibles uniquement par le cours d'eau qui serpente au creux de celle ci et donnent l'occasion de superbe balade en barque. Parmi les différents embarcadères pour les différentes vallées,  nous choisissons celui de Thang Nang qui est vide de clients à cette heure et nous voilà parti pour 90mn sur l'eau. La petite rivière coule paisiblement au milieu des rizières qui disparaissent ensuite dès les premières collines franchies. On déambule alors parmi les nénuphars qui offrent un appontage aux dizaines de libellules qui virevoltent, parmi les pêcheurs qui relèvent leurs nasses, parmi les blancs canards qui nagent le long de la barque. Au son des avirons, chaque virage nous fait découvrir un nouveau paysage. Ici une clairière aquatique, là une microscopique bananeraie, ou encore de sombres cavernes où la barque s'engouffre lentement dans le noir absolu que seule la lampe torche éclaire. Une fois revenu sur terre, certains rochers peuvent se découvrir à pied et révèlent alors de belles surprises, telles ces grottes immenses abritant des sanctuaires.
La vie religieuse est d'ailleurs présente depuis fort longtemps ici, puisque nous finissons la journée par la visite d'un monastère isolé au milieu des eaux. Les derniers touristes partis, nous respirons la quiétude des lieux. Face au minuscule édifice, les poissons rident la surface de l'eau, les grues blanches passent en V au milieu des pics pour aller nicher quelque part, et le crissement des grillons empli l'air doucement.
Vraiment un bel endroit pour se retirer du monde.





10-11-15 Jour#118 - Hanoï > Ninh Binh
Le temps s'améliore un peu et nous partons nous balader côté Nord pour s'écarter du quartier des 36 rues, où l'on entend plus parler anglais et espagnol que vietnamien. Au marché, nous découvrons le visage d'un pays usine, qui fabrique des babioles, des chaussures, des tissus, en quantité pharaonique. Cela prend plus de place que la partie alimentaire! Un peu plus loin, l'immense lac de l'ouest est entouré de résidences et d'hôtels de luxe. Sur ses eaux, de grands pédalo en forme de cygne errent et frolent les pêcheurs qui y lancent leur ligne.
En revenant vers le centre, le mausolée de l'Oncle Ho annonce une succession de monument à la gloire du pays, dont le musée d'histoire militaire qui expose fièrement les carcasses de matériel Américain et Français. D'ailleurs, le passé Français de la ville y est bien dissolue. Quelques vélo Peugeot hors d'âge, d'authentiques Mobylette, et les façades décrépies des anciennes maisons de colons, dans certaines rues on se croiraient sur le front de mer d'une petite ville de Normandie... Nous quittons la ville par le bus de 18h sans grands regrets en direction de la campagne et ses paysages insolites à Ninh Binh que nous atteignons à la nuit tombée.

09-11-15 Jour#117 - Visite d'Hanoï
Pluie battante ce matin et coupure d'eau dans l'hôtel, quelle frustation! Nous partons nous installer dans un hôtel repéré la veille. À la faveur d'une accalmie, nous partons poster nos cartes et découvrir le centre de la ville. Ponctuée de lacs parfois de bels tailles, la ville est située au bord du large fleuve rouge. Son coeur de ville est peu étendu et organisé autour d'un quadrillage de petite rues, qui desservent des temples, un gros marché, des parcs, et une citadelle.
Toutefois l'agglomération moderne qui l'encercle est immense et s'étend loin dans la campagne alentours, à la faveur de grosses autoroutes, parfois surelevées sur d'interminables ponts. D'ailleurs c'est la première vue que l'on a de la capitale en arrivant par le Nord. La seconde image que l'on retient est la circulation anarchique qui règne dans les rues, causée par les centaines de milliers de deux-roues qui sillonnent les rues à grand renfort de klaxon. Se balader au bord du Lac de l'épée restituée pourrait être agréable si seulement ce bruit de fond n'existait pas!
Au bord du même lac, un fameux théâtre abrite les représentations de marionnettes aquatiques 3x par jour. Manipulés avec dextérité par 8 artistes à moitié immergés derrière un rideau, les personnages s'animent sur une scène liquide au son d'un orchestre traditionnel. Les différents tableaux relatent la vie des rizières avec les animaux qui les peuplent, les hommes qui y travaillent, les divinités qui les protègent. C'est charmant et gracieux, un bel art populaire qui nécessite un talent extraordinaire de marionnettiste. Nous terminons la soirée sur le toit du Hanoi Cafe View, qui nous offre une vue superbe sur le lac et la ville illuminée.

08-11-15 Jour#116 - Sapa > Hanoï
Nous avons une furieuse envie de coq-au-vin dès 04h du matin quand la nuit s'arrête de nouveau grâce aux gallinacés de la maison. Nous en profitons pour avancer notre départ et payons l'hôte qui nous réclame de nouveau de l'argent en plus avant de dire qu'elle ne savait pas très bien compter, nouvelle surprise! Le bus part de Sapa à 11h pour voyager toute la journée vers Hanoi. Même si le trajet s'effectue de jour, nous voila installés à l'horizontale dans un sleeping-bus. Encore jamais testé, ces bus à couchettes sillonnent le pays pour transporter les masses de touristes qui ne peuvent rentrer dans les peu de trains disponibles. On comprend néanmoins que les couchettes puissent servir car le trajet prend un temps interminable, conséquences des inombrables arrêts pour embarquer, débarquer, charger, décharger, les locaux et leurs marchandises qui s'entassent dans l'allée... Peu importe si nous sommes sur l'autoroute, le bus s'arrête toutes les 15 minutes sur les voies. Cela nous laisse le temps de contempler le paysage qui s'applati, les rizières plates ici, et la dense forêt qui apparait parfois au loin. Arrivés à Hanoi, le bus nous jette avec nos sacs sur un parking, nouvelle surprise... Nous partageons un taxi avec une Belge et une Valenciennoise dont l'humour adoucit la situation. Sans réservation, nous partons à la recherche d'un hôtel dans le quartier des 36 rues qui en compte des dizaines. Oups! Nous n'avions pas compris que ce quartier d'Hanoi était LE repaire touristique. Aucune chambre de libre ce soir, ce n'est qu'au boit d'1h30 de démarchage que nous trouvons un lit!

07-11-15 Jour#115 - Dernier jour d'excursion à Sapa
Levé matinal toujours au son de la volaille qui pullule et vit avec les habitants. Nous partons faire une boucle au bout de la vallée en suivant les sentiers qui serpentent au milieu des rizières.
De nombreux papillons nous accompagnent, multicolores, parfois gros comme des moineaux, et nous distrait agréablement dans cet air bucolique. 
L'excursion touche à sa fin en début d'après midi, et nous en profitons pour nous balader dans Sapa, où il n'y a absolument... rien à voir! Rien ne subsiste de la station d'altitude créée par les Français sous l'ère Indochinoise, seules les sollicitations répétées des femmes locales pour qui la vente de babioles aux touristes est aussi importante que la recolte du riz. Nous en profitons pour faire une halte reposante dans un café, avec carte postale et thé au gingembre au menu! Nous retournons à Lao Chaï en fin de journée pour dormir une dernière fois chez l'habitant.


06-11-15 Jour#114 - 2ème jour d'excursion à Sapa
Nuit difficile, réveillés avant l'aube par le coq qui chante en continu dès 4h du matin et par le cochon, également résident des lieux, qui réclame à manger. Après un copieux petit déjeuner, nous préparons notre sac avec lequel nous partirons randonner puisque ce soir nous dormirons dans une autre auberge, étape de notre parcours. Au moment de partir, nouvelle surprise vietnamienne, le prix de l'excursion revient sur la table et celui-ci augmente sans raison... Nous partons quelque peu agacés...
Il fait déjà très chaud ce matin, mais la marche s'effectue agréablement puisque tantôt nous faisons une pause pour admirer les points de vue que nous offre ce paysage, tantôt nous traversons une fraîche forêt de bambous jusqu'à atteindre une cascade. Perchée en haut des rizières, elle fait partie du réseau d'irrigation qui abreuve le riz. D'ici, la chaîne des sommets se détache avec une limpidité extraordinaire sur le ciel bleu, on se croirait dans une pub pour Evian!
Seule la vision des stries de chaque terrasse et les buffles qui pataugent dans la boue nous rappellent que nous sommes en Asie. Arrivons à destination, là où la vallée s'élargit pour laisser plus de place à un village plus moderne, où même une carrière s'est installée, entaillant la montagne, dommage... Le soir venu, nous partageons un repas avec deux autres couples, Hollandais et Danois, eux aussi en excursion avant d'aller nous coucher rapidement en prévision du chant du coq...


05-11-15 Jour#113 - Arrivés au Vietnam par le poste de Lao Cai
...D'ailleurs la surprise ne fait que commencer avec nos premiers pas au Vietnam... Effectivement, à peine les tampons apposés qu'un "agent de change" nous propose tout simplement de nous estorquer sur le taux de change entre la monnaie chinoise et la monnaie vietnamienne. Après 10 minutes de règle de trois, nous parvenons à obtenir le vrai cours, 10 fois plus élevé que la proposition initiale! Désormais à Lao Cai, côté Vietnamien, nous prenons un bus pour notre première destination : Sapa et ses rizières. Dans le bus nous rencontrons Cau, Hmong Noire, qui nous propose de découvrir la vallée en sa compagnie, en vivant chez elle.
Après avoir fixé prix, programme et trajet, nous la suivons et partons directement randonner de Sapa vers son village, Lao Chai. Une fois sortis du bourg, une grande vallée en forme de V très prononcé apparait avec des rizières en terrasse dévalant les pentes. Avec la rivière en contrebas et les sommets recouvert de végétation, on se croirait dans l'un de nos macifs français, d'ailleurs ce n'est pas pour rien que ce lieu a pris le surnom d'Alpes Tonkinoises! Nous arrivons à la tombée de la nuit, dans le village fait de maisons en bois et en bambou et sommes installés par notre hôte qui nous sert une excellente cuisine locale

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