Équateur


L'Equateur, le pays qui a pris le nom de la ligne imaginaire est une porte d'entrée parfaite pour profiter des charmes de l'Amérique du Sud. Que ce soit pour descendre vers le Pérou ou pour découvrir le pays, ce petit bout de cordillère des Andes a beaucoup à offrir.














 

Arriver par avion

Malgré la situation montagneuse, la capitale est dotée d'un beau petit aéroport international situé à quelques kilomètres. Pas de zone hôtelière flambant neuve aux alentours mais des petits établissements corrects sont dispersés autour. Taxi et bus sont légions et vous emmèneront au centre ville par une route d'abord parfaite puis vraiment tortueuse !

Quito

La capitale est nichée dans une étroite vallée au cœur des montagnes. Encadrée par de haut sommet de toutes parts, on est immergé immédiatement dans l'ambiance Andine. D'ailleurs prévoir quelques jours d'acclimatation est une bonne idée pour habituer son corps à la dose réduite d'oxygène dans l'air qui pourrait gêner certain.
Pour autant le paysage n'en est pas étouffant. Un beau ciel bleu est perturbé par de gros orage qui disparaissent aussi vite qu'ils sont arrivés, les flancs des montagnes sont verdoyant jusqu'au sommet, parfois ponctués de petits champs d'avocats ou de patates.

Une vraie atmosphère bucolique renforcée par la présence de femmes indigènes en tenue traditionnelle, qui vendent le produit de leur lopin de terre dans la rue. Chapeau en feutre, un ou deux tresses qui descendent dans le dos, jupe plissée multicolores, par tous les temps c'est l'habit immuable de ces femmes de toutes petites tailles. D'ailleurs les hommes ne sont guère plus grands et les étrangers se remarquent vite dans la foule qui mesure moins de 1m65 en moyenne!




Dans le petit centre ville historique classé, on se balade agréablement parmi les belles façades. Cathédrale, églises, palais et demeures coloniales s'enchaînent dans le petit quadrillage de rues et ruelles. Les places carrés sont peuplées de palmiers, de statues et de fontaines, où les anciens regardent le temps qui passe. Les tons pastels, les balcons ouvragés et les cours intérieures vous transportent efficacement aux grandes heures du royaume Espagnol. Dommage qu'à certaines heures l'étroitesse des voies et la dense circulation créés autant d'encombrement polluant et bruyant dans tout cela..


Pour circuler d'ailleurs, de nombreux taxis circulent mais peuvent se retrouver coincés dans le trafic, tandis que des bus naviguent sur toute la longueur de la ville dans des voies dédiées sans bouchons. Une option rapide à un coût modique.

En terme de sécurité, l'un et l'autre ne présentent pas de risques particuliers, tout comme le reste du centre ville en pleine journée. Beaucoup d'agents de sécurité, des commerces ouverts à tous les coins de rues, on ne se sent pas ciblé. Le pays a fait de gros efforts pour rassurer les touristes et pour prévenir pickpockets, vol à la portière ou enlèvements express qui faisait la réputation du pays. Malgré tout il reste conseillé par l'office du tourisme d'éviter les promenades nocturnes. En effet, si entre 6h du matin et 6h du soir il fait jour et les rues sont pleines, en dehors de ses heures c'est l'inverse ! Tout est noir, vide et fermé, inutile de traîner dehors, vous ne trouveriez rien d'autre que des ennuis...

La Mariscal, entre le centre historique et le centre moderne, sera certainement le seul endroit où sortir la nuit tombée. Des bars et des boîtes de nuits s'enchaînent dans un grand brouhaha bondé en fin de semaine par les jeunes Equatoriens. A part cela et un marché à souvenirs, peu de chose à voir. Enfin, le centre ville au nord regroupe les nouvelles constructions du Quito moderne dédié au services et aux grandes enseignes. Plus intéressant, un grand et sympathique parc offre une belle promenade dans un écrin de verdure, jalonné de terrain de sport, et d'un antique DC-4 !



Otavalo

Une excursion plaisante à 2h de bus au nord de la capitale. Après un beau trajet parmi les majestueuses montagnes et les serres des fameuses Roses d'Equateur, on découvre une grande vallée avec Otavalo installé au milieu.
La ville de taille moyenne est une halte intéressante à plusieurs égards. C'est une étape authentique vers le nord du pays avec ses bons restaurants, ses marchés et ses commerces variés. Ensuite c'est le point de départ d'excursions sympathiques en train avec Tren Ecuador.





Enfin, la ville s'anime régulièrement lors de fêtes religieuses colorées. Fervents, les locaux s'habillent de leurs plus beaux habits traditionnels, particulièrement les femmes, tandis que les hommes vêtissent de discret costumes blancs avec un panama.




À notre passage, la fête des morts donnait lieu à une grande procession où les vivants allaient se rassembler sur les tombeaux. Au programme, fleurs, prière, nettoyage, déjeuner et discussions sur les caveaux. Toute la famille et les ancêtres sont réunis en ce jour spécial, où jus de fruits rouge sang et pain en forme humaine sont vendus à tous les coins de rues.




Cotopaxi

À une heure au sud de la capitale, la cordillère des andes dévoile son caractère de feu avec majesté. Ce n'est pas un volcan que l'on découvre, mais neuf ! Tous situés dans un minuscule périmètre, ils forment un ensemble de montagnes parfaitement coniques ou totalement déchiquetées. Parmi eux il en est un qui sort toutefois du lot : le Cotopaxi. Le plus haut volcan actif du monde en impose avec ses 5 800 m, son glacier permanent à son sommet, ses fumerolles, et sa forme parfaite.



Pour avoir un aperçu de cette incroyable région,  un tour d'une journée en train au départ de Quito avec le Tren del volcano vous permettra de profiter du paysage derrière votre vitre. Et pour sentir la force vibrante du lieu n'hésitez pas à vous rendre au pied du Cotopaxi (le sommet était fermé en 2016), soit en excursion d'une journée, soit pour y dormir. Une auberge confortable, le Tombopaxi, y accueille les voyageurs dans un cadre grandiose.

Des promenades à cheval vous permettent même de découvrir l'environnement du volcan. Rien à voir avec la vallée verdoyante pleine de culture et de vaches en contrebas. La plaine volcanique est désolée, creusée de coulée de lave, et jonchée de mégalithes éparses, jetés là telles des billes lors du dernier cataclysme. La beauté explosive de l'activité terrestre dans le silence venteux et embrumé de la cordillère, émouvant.



Cuenca



Dans le tiers sud du pays, la belle ville culturelle de Cuenca est particulièrement de bon goût. De petits édifices au style hispanique s'organisent autour de petites places arborées, tandis qu'une monumentale cathédrale de briques trône au milieu de tout ca. Très vivante avec ses bars, ses restaurants, ses terrasses mêmes, chose rare par ici, on prends plaisir à flâner parmi ce damier au charme inaltérable.

D'ailleurs les marchés artisanaux, les stands de chaussons fourrés, les fabriques de chapeaux donnent mille prétextes pour une balade gourmande abrité sous son nouveau et superbe panama !


On reprochera juste la même chose qu'à Quito, la circulation ininterrompue de véhicules qui se suivent sans relâche dans toutes les rues du centre ville, gachant parfois avec leur bruit et leur odeur le charme de Cuenca.




Franchir la frontière avec le Pérou à Huaquillas.

Au départ de la gare routière de Cuenca, de nombreuses compagnies de bus proposent de vous emmener partout dans le pays, et au moins 3 vous proposent de vous déposer au Pérou. Le poste frontière le plus usité est celui de Huaquillas, celui à l'ouest proche de la côte, qui vous ouvre les portes des superbes et gigantesques plages du Nord Péruvien.


Deux départs par jour en règle générale. Celui du soir à l'avantage de vous éviter de perdre une journée dans le bus, et de vous faire franchir le poste frontière de nuit lorsqu'il n'y a presque personne. L'inconvénient est, que l'on dort peu et qu'on arrive à Mancora vers 4h30 du matin, heure à laquelle rien n'est encore ouvert...

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